Chronique du temps qui passe – Nicolas Comment

 

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©Nicolas Comment

 

Publié conjointement par chicmédias éditions et Médiapop, Chronique Du Temps Qui Passe – Exercices d’admiration par Nicolas Comment est la restitution de textes écrits par le musicien/photographe/auteur dans la revue Novo.

 

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Il ouvre le livre, dandy patriarche dans la lumière bleu-rose d’un petit matin. C’est Christophe, celui de Tangerine et de la Lumière du Sud.

Un peu plus loin, une flûte de champagne, bue avec Jean-Jacques Schuhl dans la torpeur d’un après-midi, reste seule.

Puis, Yves Simon évoque l’amour, les femmes et les enfants… Une photo en terrasse, une évidence.

Dans une très belle lettre à Arielle Burgelin., Nicolas évoque Baudelaire, Scorpion et bien entendu Helmut newton et la photographie.

Changement de décor, Bashung chante avec Chloé Mons ; elle l’autorise même à boire un petit café. Plus loin dans nos têtes il y a là le riff de Volontaire, un pantalon cuir, sa voix rauque qui manque.

Des dandys rock, il est peut-être un des derniers ; Gérard Manset parle de son dégoût de la scène, son amour des voyages lointains en veste blanche et lunettes de soleil. Immortel.

Autre lettre, sensible et délicate à Philipe Pascal qui symbolise Le Rock ; une image Rue de Siam à Brest, une voiture américaine, blanche… Tout est là ?

Lou&Mahut, par la grâce de la musique, des cheveux de feu dans une nuit néon rouge. Long texte plein d’amitiés, de mots pudiques. Délicatesse d’un hommage sensible.

Bernard Noël, encore un café, une terrasse et des lettres, tant de lettres qu’il faut impérativement les saisir, les garder en image, les paroles s’envolent, les photographies restent avec les mots.

Daho en grand frère, peut-être ? Une chambre d’hôtel, des couloirs et un homme qui marche. La fragilité en équilibre sur la délicatesse.

C’est Rodolphe Burger esquissé par le prisme de Farka Touré, des Everly Brothers.

Rock aussi, rock encore, rock toujours et Vince Taylor, de cuir et de chaînes en icône immortelle.

Bob Dylan arrive là, parce que c’est impossible qu’il n’y soit pas. Tout tient dans la grâce d’une nuit à Fourvière, et l’évocation plus tard dans Dylan, in absentia. 

Marc’O, un portrait d’une infinie douceur et un texte immense de pudeur.

Enfin, un portrait et une interview de André S. Labarthe qui saisissent le lecteur…

Le livre s’achèvera sur des images de celles et ceux qui jalonnent la vie de Nicolas Comment : Linda Tuloup, Jean-Luc Godard, Yannick Haenel et tant d’autres encore.

admiration Cioran rock
©Nicolas Comment

 

Alors qu’est Chronique Du Temps Qui Passe – Exercices d’admiration ?

Si nous nous référons au titre, on pourrait imaginer un livre à la gloire de, en hommage à. Avec la crainte de trouver quelque chose d’un peu lourd, indigeste, parce qu’il est parfois périlleux d’écrire à propos de ceux qui nous font chavirer.

Mais, ce serait faire injure aux talents de Nicolas Comment que de penser ça. Le pluriel à talent n’est pas ici ni vain, ni superflu, parce que ces Chronique Du Temps Qui Passe sont bien au-delà du simple exercice admiratif.

En effet, Nicolas sait donner autant de forces à ses images qu’à ses textes ; ce qui commence comme une sorte de déambulation dans la mémoire, devient rapidement un voyage intime et infini dans la vie.

Daho Dylan rock photo Nicolas Comment
©Nicolas Comment

 

Et la vie de Nicolas Comment est pleine de surprises, de joies, de quelques peines aussi.

De celles-ci il nous livre avec la faconde et la pudeur des timides une forme de mythologie. On sent à chacune des pages, au fur et à mesure des images l’immense respect que porte l’auteur à ceux qu’il évoque.

Mais plus que du respect, de l’admiration, ses textes, ses photographies sont pleins d’amour.

Or, n’est-ce pas, après tout, une belle manière que de livrer ainsi, à coeur ouvert, tout ce que l’on éprouve pour les autres ?

Dans notre monde cloisonné, numérique et souvent glacial, ce livre apparaît comme un phare. Il est d’importance de dire aux autres ce que nous ressentons. Mais trop souvent, l’on se tait.

Par pudeur.

Par timidité.

Par lâcheté.

Et l’on oublie que, comme le dit justement le titre, le temps passe.

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©Nicolas Comment

 

Heureusement, il existe des ouvrages comme Chronique Du Temps Qui Passe – Exercices d’admiration. Des livres qui remettent la vie, même lorsque celle-ci s’est achevée, l’amitié et l’amour, au centre du monde, qui nous entraînent dans une lente dérive des sentiments nocturnes et rock’n’roll.

Nicolas Comment a su, ici, nous offrir son cœur avec la plus parfaite des sincérités, la plus grande des honnêtetés.

Espérons que ses chroniques perdureront encore longtemps sous une forme ou une autre et que ses images continueront à vivre : le bonheur et la joie ne doivent pas cesser. Il faut maintenant retourner aux textes de Nicolas, mettre un vynil sur la platine et penser à dire à ceux que nous admirons tout ce qu’ils représentent pour nous.

Site de Nicolas Comment

Site de Médiapop 

Site de chicmédias éditions

Site de Novo Mag

35€

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Frédéric MARTIN
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